vendredi 19 novembre 2010

Georgio Benayoun, artiste "d'art brut" ? Pourquoi pas!



J'ai eu la grande surprise ces derniers temps, de constater que de nombreux collectionneurs d'art dit "hors normes" faisaient l'acquisition de gouaches et de sanguines de Georgio.
Georgio, artiste gentil, timide et dénué de méchanceté, n'a d'autre arme dans sa vie que son sourire et sa douceur. Mais c'est aussi un peintre quasi obsessionnel, psychiquement incapable de dessiner autre chose que des élégantes des années 20.
Il y a quelques années, par curiosité et peut être aussi par perversité, j'ai demandé à Georgio de réaliser un dessin érotique dans l'esprit de Pascin. Ce bouleversement l'a tellement perturbé qu'il a dû, en toute urgence, consulter son cardiologue.

En ce qui concerne l'art brut, singulier ou hors normes... je pense depuis longtemps, que ce n'est pas l'œuvre qui est brute, mais l'artiste qui l'a réalisée, à condition bien entendu que son travail soit spontané.
Ce n'est pas l'élégance répétitive des dessins de Georgio qui attire ces collectionneurs mais l'obsession presque maladive de leur auteur.
Dans ces conditions Georgio, artiste "d'art brut" ? Pourquoi pas! 


Jean-Charles RIZ 




Pour en savoir plus sur Georgio  voir le site artpulsion

6 commentaires:

  1. Je m'appelle jean marc Desbois,jais eus le grand plaisir de rencontrer GEORGIO par hasard.Cet homme m'a impressionné par sa gentillesse sa simplicité et son extraordinaire sensibilité.J'ais littéralement craqué pour ses oeuvres,( en autres LES SANGUINES ).
    En espérant trés vite de nouveau te rencontrer je te salut.
    CORDIALEMENT, JEAN MARC LE BROCANTEUR.

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    1. Dispose de plusieurs sanguines de Georgio. N'hésitez pas à me joindre pour plus d'infos.

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  2. J'ai également fait la connaissance de Georgio, et je suis moi aussi tombée sous le charme de ses dessins tout en élégance et finesse et de cet artiste, profondément humain. Et si l'on doit, comme vous le faites, chercher du "maladif" chez ce peintre, je dirai qu'il se situe comme pour tout un chacun, dans la plus belle des maladies qui soit: la maladie d'amour...je ne suis pas sûre qu'il veuille en guérir, ni nous non plus d'ailleurs...de toute façon, Georgio, comme nous, en connaissons déjà un remède: dans le mot ThéRApie, n'il y a-t-il pas en effet le mot 'ART' ?

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  3. Bonjour. Je voudrais bien te revoir, je ne sais pas si tu te souviens de moi. Chevalier nous échangions des cartes postales aux puces de MontreuilÀ bientôt j'espère

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  4. Bonjour,
    Vous êtes hiee cet après-midi square Gardette, armé de vos sanguines.
    Je n'ai pas eu le temps de regarder. Pas eu le temps de vous remercier.
    Je suis rentrée, ai sorti délicatement votre dessin. J'avais fait attention, mais le transport a légèrement poudré les joues de votre élégante.
    Quelques minutes auparavant, j'expliquais aux enfants que leurs dessins serviraient à construire un village pour le personnage de mon installation. En riant, je leur ai dit qu'ils pouvaient même lui trouver une amoureuse… Elle est tombée du ciel un peu plus tard. Merci pour la poésie que vous ajoutez à ce projet.

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  5. Où êtes-vous, que devenez-vous? On ne vous voit plus aux brocantes de la rue Lecourbe avec votre carton à dessins...Votre gentillesse et votre sourire nous manquent ! A très vite !
    Perrine et Anne.

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